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Interview avec Jamel Debouzze pour la 16ème édition de Mazagan Nights

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Dans le cadre de Mazagan Nights, le Mazagan Beach & Golf Resort a accueilli, lors de sa 16e édition, le one-man show « Tout sur Jamel », de Jamel Debouzze.
Après six ans, Jamel Debouzze revient au one-man show. Dans ce nouveau spectacle, l’artiste fait une rétrospective de toutes les étapes de sa vie, ses débuts, son enfance, son mariage ainsi que la paternité. Une heure et demie de fous rires et de partage. La Nouvelle Tribune y était.

Entretien :

La Nouvelle Tribune : Que représente pour vous le fait d’être présent à El Jadida ?

C’est toujours un grand plaisir de rencontrer les Marocains, ce sont eux qui m’ont permis de jouer le premier jour. Je suis fière d’être Marocain, et c’est le seul public qui discute avec moi quand je suis sur scène. Je vous jure, j’ai joué un peu partout, mais le public marocain reste très proche de mon coeur.
Je visite El Jadida pour la première fois de ma vie. Je viens de découvrir cette ville magnifique, et je viens aussi de découvrir la cité portugaise, qui est un endroit sublime qui a autant de potentiel que la ville d’Essaouira, mais je ne comprends pas pourquoi les touristes ne connaissent pas cet endroit.

Y a-t-il d’autres artistes dans votre famille, à part vous ?

Oui, bien sûr, mais il n’y a que moi qui connais ces artistes ! Chacun est artiste dans son genre ; mon grand-père était commerçant, et pour moi, c’était un grand artiste dans sa façon de persuader les gens d’acheter sa marchandise. Ma mère, elle, est la plus grande artiste de la famille. Je l’observais depuis tout petit : comment elle faisait rire les gens qui venaient nous rendre visite, comment les voisines se rassemblaient autour d’elle, et comment elle dramatisait les choses à la maison… tout cela est une forme artistique.
Allez-vous soutenir vos enfants si l’un d’eux veut être artiste?

La vérité, j’aurais peur que mes enfants soient artistes, ce n’est pas facile. C’est un métier très rude, comme tout le monde sait, mais s’ils décident de faire ce choix, bien sûr que je vais les soutenir.

Comment avez-vous vécu le film «la marche»?
C’est un film dont je suis très fière car il raconte notre histoire, nous fils d’immigrés. C’est bien dommage qu’il n’ait pas eu d’échos.
Que reste-t-il des Marocains dans votre art ?

Ce sont mes origines, c’est ma culture, mais en même temps, je ne choisis pas entre le Maroc et la France, je ne veux pas définir qui je suis. Mes spectacles sont en français, mais j’utilise souvent d’autres mots, en plus des mots arabes. Tous les jours je suis marocain, et ça se voit en plus, j’ai une tête de Marocain. Le Maroc occupe une grande partie dans mon coeur, laquelle, je ne sais pas!
Pourquoi ne pas monter un Jamel Comédie club au Maroc?
C’est ce que l’on a essayé de faire à Marrakech avec Eko, Miz et Youssef Ksiyer, c’est la même démarche. Mon rêve est de monter un Jamel Comédie Club à Casablanca, car j’estime qu’il y a beaucoup de potentiel, et je trouve que c’est vraiment bizarre que la jeunesse marocaine n’ait pas de portée. Je cherche un endroit à Casablanca ; d’ailleurs j’appelle les partenaires, car on a besoin de relais, je veux continuer cette histoire avec le Maroc.

Pourquoi le prix de votre spectacle est-il cher?
Je ne suis pas cher, mais au Maroc, il n’y a pas de théâtre pour accueillir un maximum de gens. 600 places de mon spectacle sont offertes. Plus on a de places, plus on baisse le prix, et c’est le cas quand je joue au Zénith. Je fais des places à 20 euros, et parfois à 15 euros, mais là, c’est spécial, c’est un spectacle privé. D’ailleurs, on a besoin d’une salle correcte de spectacles internationaux au Maroc, et non pas de mettre les stars dans des espaces ouverts à chaque fois.
Propos recueillis par Hajar Hamri


Les Molières font leur “come back”, les intermittents aussi

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Alexis Michalik le 2 juin 2014 lors de la cérémonie des Molière aux Folies Bergères à Paris
© AFP Eric Feferberg

La 26e cérémonie des Molières a décerné lundi soir 17 prix dans l’unité retrouvée, après trois ans de brouille au sein du théâtre privé, lors d’une soirée diffusée sur France 2 où la question des intermittents du spectacle a occupé le devant de la scène.

Nicolas Bedos a animé une cérémonie truffée de sketches avec un humour parfois ravageur, comme lorsqu’il a évoqué le “pot de départ de Muriel Mayette”, dont le mandat à la Comédie-Française doit être renouvelé ou non d’ici l’été.

Parmi les vedettes présentes au Théâtre des Folies-Bergère, Denis Podalydès impayable en vieillard indigne, Florence Foresti en minette survoltée, Yvan Attal et Elsa Zylberstein en dépressifs chroniques… sans oublier Guy Bedos père, venu pester contre le fiston.

Michel Bouquet, 88 ans, a été longuement applaudi par la salle lorsque Fabrice Luchini lui a remis un Molière d’honneur.

Les prix de meilleur spectacle de l’année ont récompensé pour le théâtre public “Paroles Gelées”, l’inventive adaptation de Rabelais par Jean Bellorini et pour le privé, “Le Père” de Florian Zeller, qui évoque avec délicatesse la maladie d’Alzheimer avec Robert Hirsch (meilleur comédien) et Isabelle Gélinas (meilleure comédienne).


Alexis Michalik, auteur à 31 ans de deux pièces, “Le cercle des Illusionnistes” et “Le Porteur d’histoire” a remporté une moisson de prix (auteur, metteur en scène du théâtre privé, révélation féminine pour l’actrice Jeanne Arenes).

Dans le théâtre public, c’est le jeune metteur en scène Jean Bellorini qui sort du rang, avec les prix du mise en scène et de meilleure pièce. Il se trouvait lundi soir à Ramallah en Palestine où jouait sa première pièce, “Tempête sous un crâne”.

Philippe Torreton, magnifique interprète de “Cyrano de Bergerac” mis en scène par Dominique Pitoiset (actuellement à l’Odéon) a reçu le prix du meilleur comédien. Il a dédié son prix aux intermittents, jugeant “lamentable de devoir le faire sous un gouvernement socialiste”, sous les yeux de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, présente dans la salle.

- Menace sur les festivals -

Le palmarès a affirmé des choix originaux, notamment pour le prix de la meilleure comédienne où Valérie Dréville (“Les Revenants” de Thomas Ostermeier) l’a emporté face au “monstre sacré” Isabelle Huppert (pour “Les fausses confidences”).

Valérie Dréville a spontanément évoqué la “précarité” et la “pauvreté intellectuelle” qui frappent la profession, demandant à Aurélie Filippetti “de tout mettre en oeuvre pour que le gouvernement n’agrée pas l’accord du 22 mars” qui modifie le régime des intermittents du spectacle.

Un peu plus tard, le comédien Nicolas Bouchaud a pris la parole officiellement cette fois au nom des intermittents pour exiger un engagement du ministre du Travail François Rebsamen à ne pas agréer l’accord, agitant la menace d’une grève dès le lendemain au Printemps des comédiens, le grand festival de théâtre de Montpellier.

Les Molières, remontés dans la précipitation après trois ans d’absence, ont “oublié” plusieurs pièces marquantes, comme “Savannah Bay” donné à L’Atelier avec Emmanuelle Riva, “Le Roi Lear” avec Serge Merlin, “Les particules élémentaires” mises en scène par Julien Gosselin, ou encore “Le Tartuffe” de Luc Bondy. Aucun spectacle de la Comédie-Française n’était en sélection.

Les organisateurs se félicitaient toutefois d’avoir réussi à remonter les prix, dont le théâtre a bien besoin en période de crise. C’est Jean-Marc Dumontet, président du bureau des Molières et directeur de 4 salles à Paris qui a pris son bâton de pèlerin il y a quelques mois pour réconcilier les uns et les autres. La défection de 29 directeurs de théâtres privés, mécontents de la sélection, avait entraîné la disparition des Molières en 2011.

L’audimat de l’émission de lundi soir sera sans doute déterminant pour la relance des Molières dans leur format habituel l’an prochain, avec une soirée entière, comprenant la cérémonie et une pièce de théâtre.

Gad, le grand retour !

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Cinq ans après sa dernière prestation dans sa ville natale de Casablanca, l’humoriste Gad El Maleh a pleinement réussi son come back lors de la première soirée de ses deux prestations programmées dans la métropole économique.

Et ce succès, franc, massif, indiscutable, n’a pas été réussi dans la « petite » salle du Mégarama aux huit cents places assises, mais dans celle du complexe sportif couvert Mohammed V qui peut accueillir plusieurs milliers de personnes. Ordonnés et guidés par une organisation parfaite, ce sont donc plus de cinq mille fans qui sont venus applaudir, acclamer leur « Marocain expatrié préféré », Gad, le fils de Casa, qui a montré mardi soir qu’il n’avait rien perdu de sa verve, de sa gouaille, de sa capacité extraordinaire d’improvisation, et de son splendide attachement à sa ville, son pays, mais aussi aux valeurs qui font l’identité commune des Marocains.

Car le Gad cuvée casablancaise 2014 a retrouvé ses premières amours, sa formidable aptitude à traduire la réalité quotidienne d’une ville comme Casablanca, avec ses trottoirs si défoncés et sa circulation urbaine si chaotique que « les Casablancais seront bientôt les seuls piétons au monde à mettre une ceinture de sécurité », ses expressions tirées de ce dialectal qu’il connaît si bien comme « El Guerrab », pour dénommer le tramway, ou encore sa faculté tant appréciée du public casablancais à imiter l’accent fassi.
Saluant au passage toutes les grandes villes du Royaume, annonçant une prochaine tournée à l’échelle nationale, Gad s’est malicieusement gaussé de Rabat et de sa supposée froideur, au grand ravissement des « Casaouis », mais il a également fait applaudir Jamel Debbouze et son « Marrakech du rire », tandis que la salle ovationnait les noms des humoristes locaux que « le nouveau prince de Monaco » (en tout cas pour les Marocains), citait un à un, en un amical hommage à des artistes appréciés comme Hanane El Fadili, Hassan El Fad, Ksir, etc.
Bien évidemment et dans sa pure tradition, « la rangée du premier rang » n’a guère été épargnée, comme si Gad voulait nous rappeler et se rappeler ses origines populaires, « du milieu », sans pour autant verser dans l’apologie de « la lutte des classes »…

L’humoriste humaniste

Improvisant à tout crin, avec une connaissance parfaite des « dernières tendances et phénomènes sociaux actuels (le tcharmil), Gad a tenu la scène pendant deux heures quasiment, clôturant son one-man show par un duo « hard rock » avec l’excellente Oum et un quatuor constitué de musiciens de choc, nous démontrant encore une fois qu’il pouvait également se poser tout à la fois en rocker et en crooner !
Mais, au-delà de ses blagues, de son clin d’œil à Derb Ghalef, (le piratage), Gad El Maleh a tenu à faire passer des messages qui n’avaient rien de subliminaux et qui ont conféré à son spectacle une hauteur qui fait de lui un homme de son temps, un humaniste, un esprit universel qui force l’admiration.
Gad, tout en rires et en sourires, a sublimé mardi soir la tolérance, en évoquant avec finesse et humour les trois religions monothéistes, grâce à son sens de l’observation inégalable, de la babouche à la kipa, en passant par les têtes dénudées des catholiques à l’office. Il a cité le Pape et le Dalaï Lama, évoqué les bouddhistes et les athées, parlant de générosité, de don de soi…
Gad, tout en rires et en sourires, a magnifié, mardi soir, la réelle capacité d’adaptation des Marocains, soulignant leur présence aux quatre coins du monde et leur aptitude à s’insérer sans peine dans des environnements nouveaux (le taxi driver de New York). Comme s’il voulait montrer à la salle que l’artiste international qu’il est devenu, résidant à Paris, côtoyant à Monaco les familles princières les plus anciennes d’Europe, tournant à Hollywood avec Steven Spielberg, n’en est pas moins, comme nous tous, un Marocain, un fils de ce pays, de cette ville, Casablanca, qu’il salua à maintes reprises durant sa belle prestation.

Et ce soir-là, avec l’usage répété du dialectal, les formules proches du quotidien de tous, c’est l’identité marocaine, la sienne, la nôtre qu’il a glorifiée.
Gad, enfin, tout en rires et en sourires, a donné la plus belle leçon qui soit d’humilité et de respect des valeurs fondatrices de la société marocaine, celle de reconnaissance du rôle de la famille, des parents, (Ridat al Oualidine), des traditions et us qu’il continue de partager avec ses concitoyens.
Gad, en ce 17 juin 2014, a porté au plus haut sa marocanité qui ne se comprend et ne s’explique que par l’universalité du message qu’il porte avec tant de brio.
Gad a magnifiquement rempli son contrat, celui de prouver qu’il était fidèle à lui-même, à ses racines, à sa famille et son peuple, mais dans la projection que la vie lui a permis d’accomplir, celle d’un grand artiste de portée, de qualité et de rayonnement mondial.

Bazz ya ould el bled !

Fahd YATA

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Saison théâtrale: Sbihi ouvre (un peu) les cordons de la bourse

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Le ministère de la Culture a annoncé son intention d’augmenter les subventions allouées au théâtre pour les porter à terme à 10 millions de dirhams au cours de la saison 2014-2015.

Dans le cadre de du développement progressif des systèmes de subventions, le ministère de la Culture, qu’il s’attachera dans le cadre de l’amélioration progressive des modalités de soutien, à augmenter les subventions allouées au théâtre pour atteindre 10 millions de dirhams,  est-il précisé dans un communiqué à l’occasion de l’ouverture de la nouvelle saison théâtrale 2013-2014. Ce soutien sera consacrés aux diverses formes de création théâtrale à savoir , l’écriture, la  production théâtrale, la promotion  et la gestion des théâtres via la présentation de projets sérieux et bine élaborés.

A côté du soutien accordé à la production théâtrale, le ministre affirme continuer à se focaliser sur la formation grâce au développement des capacités de l’Institut supérieur de d’art dramatique et d’animation culturelle qui forment des acteurs, des scénographes et les animateurs culturels, et ce au moyen de l’augmentation de ses capacités logistiques et financières.

La saison théâtrale démarre cette année dans un contexte différent des années précédentes, note le communiqué, faisant valoir que cette saison se caractérise par la nouvelle formule de soutien accordé au théâtre conformément aux modifications apportées à la décision réglementant ce domaine, dans le cadre d’une approche participative avec les instances représentatives du secteur. Lesdites modifications ont porté essentiellement sur le soutien et la promotion, en faisant jouer les pièces devant une commission désignée par le ministère de la Culture, et constituée d’hommes de théâtre, de critiques et de comédiens.

Cette opération, en plus du programme national pour l’animation des centres culturels et la programmation annuelle du théâtre Mohammed V, a permis la programmation et la promotion de plus de 500 pièces dans les différentes régions, villes et provinces du Royaume au-delà de l’axe Rabat-Casablanca.

Le ministère indique, dans ce sens, que le programme de ladite commission prévoit la visualisation de 42 productions représentant les différentes écoles et courants de théâtre et reflétant la diversité linguistique du Maroc.

Les séances de visualisation auront lieu à El Hoceima du 22 au 26 novembre pour les troupes qualifiées d’Oujda, Jrada, Berkane et El Hoceima, à Tétouan du 29 novembre au 03 décembre pour les troupes de Tétouan, Tanger, Larache, et Chefchaouen, à Tiznit du 06 au 08 décembre pour les troupes venues d’Agadir et Guelmim et à Marrakech du 11 au 17 décembre pour les troupes qualifiées de Marrakech, Béni-Mellal et Safi.

Ces séances de visualisation se poursuivront au niveau de Casablanca du 19 au 26 décembre pour les troupes de la région et à Rabat du 03 au 16 janvier pour les troupes qualifiées de Rabat, Salé, Kénitra et Meknès.

Par ailleurs, un hommage sera rendu aux deux grandes figures de la comédie marocaine  Rachida Haraq et Aziz Maouhoub à l’occasion de l’inauguration vendredi au théâtre Mohammed V à Rabat de la nouvelle saison théâtrale 2013-2014.

Des représentations théâtrales à l’adresse des enfants et adultes et une exposition sur la mémoire du théâtre marocain, du 4 au 7 octobre prochain, ponctureront  le programme d’ouverture de la nouvelle saison, annonce un communiqué du ministère de la culture.

Une cérémonie de signature du livre « Guide du théâtre marocain » de Ahmed Massiîya et la présentation de la pièce « Dmoue blakhoul » de la troupe « Anfass », qui avait remporté le grand prix du festival national de théâtre, meubleront les activités de la première journée en inauguration de la nouvelle saison.

Des pièces théâtrales seront également données à la salle Bahnini, notamment  « Le gardien » de la troupe « Issil » (6 octobre) et « Au Suivant » de la troupe « Fadae Liouae Lil Ibdaâ » (7 octobre).

LNT
Crédits MAP

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Seven sur nos planches

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Seven, comme sept femmes, sept drames, sept destins, sept auteurs, sept militantes…

Pièce de théâtre novatrice, Seven est jouée au Maroc les 9 et le 10 octobre. Cette présentation, deuxième du genre dans un pays arabe, s’inscrit dans le cadre d’une tournée mondiale. Elle est présentée au public marocain à l’occasion de la commémoration de deux siècles et demi de coopération entre le Maroc et la Suède, ainsi que la célébration de la Journée nationale de la femme, le 10 octobre. Réalisée par la dramaturge suédoise Hedda Krausz Sjögren, Seven dénonce les injustices faites aux femmes, et titille les hommes pour les inciter à se débarrasser de certaines attitudes rétrogrades.

Dans cet entretien, Hedda Krausz Sjögren, également productrice de Seven, nous en dit davantge.

 

La Nouvelle Tribune : Pouvez-vous nous donner un bref aperçu de Seven, qui rompt avec le style dramatique classique pour mettre en scène des histoires de femmes, symbolisant des  valeurs,  des combats, etc.?

 

Hedda Krausz Sjögren : En effet, c’est un peu novateur dans le sens où c’est une pièce-documentaire.  Elle est créée à base de faits réels, issus d’interviews réalisés en 2007 par des militantes des droits humains avec des femmes aux parcours atypiques, mais ce n’est pas en totale rupture avec le genre classique.

Seven met en scène sept femmes, de contrées différentes, qui racontent chacune une histoire qui a changé le cours de leur vie, de leur entourage proche et de leur communauté. Ce sont des histoires vraies, qui ont lieu dans des endroits différents, à des moments différents, mais qui peuvent tout à fait survenir n’importe où dans le monde. A travers les destins de ces femmes, on aborde la question la femme. Ces histoires ne remontent pas à un siècle avant. C’est tout récent, ce sont des situations qui peuvent arriver n’importe où dans le monde. Nous considérons que le théâtre est un excellent moyen d’attirer l’attention sur certains dysfonctionnements dans nos sociétés. C’est aussi pour dire que c’est un problème universel, il ne concerne pas une culture ou un pays en particulier.

 

A travers ces sept destins, vous évoquez les injustices faites aux femmes, mais aussi leur capacité à dépasser le préjudice subit, à rebondir. Quel est le message qu’on peut y percevoir ?

 

Comme je disais auparavant, l’idée c’est d’abord d’utiliser le théâtre comme canal de communication, de sensibilisation, différent et complémentaire des canaux classiques. A travers cette pièce, nous avons un double objectif sensibiliser la population, notamment les jeunes générations, sur ces questions, tout en incitant les décideurs à accélérer le rythme des réformes, à mettre en place des législations pour protéger les droits des filles et des femmes. Ainsi, la pièce évoque tour à tour, la question de l’éducation des filles, la violence faite aux femmes, la faible représentativité des femmes dans les sphères de décision, la traite humaine, le trafic… Il est vrai que cela peut-être un peu différent d’un pays à un autre.  Mais, globalement c’est partout pareil.

 

La pièce a été présentée dans plusieurs pays, les réactions sont-elles les mêmes à chaque fois ?

 

La première présentation de la pièce a eu lieu à l’occasion de la tenue d’un Sommet politique  en Suède, ensuite elle a été présentée dans 12 pays. La Serbie, la Turquie, les USA, l’Afghanistan, la Jordanie… et chaque fois l’accueil est très positif, avec des réactions fortes dans les groupes de jeunes. C’est une sorte d’électrochoc pour eux. Et à chaque fois, ce sont de très fortes sensations pour nous parce que les publics sont diffèrent, mais les réalités, les réactions se ressemblent.

 

Quel est l’intérêt de mettre en scène une pièce inspirée de faits divers, d’une part, et de faire appel, d’autre part, à des personnalités politiques pour monter sur scène ?

 

C’est un jeu, certes, mais un qui émane du réel. Le mix entre des comédiens professionnels et des personnalités politiques, à travers une sorte d’interaction, est une manière de lancer un cri à toutes les composantes de la société. Qu’ils soient décideurs, simples citoyens, jeunes adultes… tous les hommes sont concernés et doivent s’impliquer pour défendre, protéger et respecter les droits des femmes. Ils ont un rôle à jouer. L’objectif premier de la pièce est de dénoncer les injustices faites  aux femmes, que ce soit au foyer, au travail,  dans la rue… A nous tous de veiller à ce que les garde-fous soient en permanence en veille pour tirer la sonnette d’alarme à chaque fois que cela s’impose.

 

 

Seven évoque les drames vécus par ces femmes, mais elle met également en relief leur courage. Elles ont réussi à rebondir, à aller de l’avant, elles ont osé se montrer, se sont battues  pour remonter la pente… Est-ce aussi porteur d’espoir ?

 

La pièce se veut également être un soutien à toutes les femmes qui seraient exposées à des injustices, pour qu’elles sachent qu’elles ne sont pas isolées, qu’il y a d’autres personnes qui ont vécu la même chose et qui ont pu réussir malgré tout. C’est une manière de pousser d’autres femmes à rompre le silence. Le combat est permanent. Ensemble, on peut s’en sortir. On veut libérer la parole des femmes. Et c’est d’ailleurs ce qu’on vise avec cette présentation au Maroc.

 

Sur quels critères s’est fait le choix des personnalités au Maroc ?

 

Ce sont des personnalités qui militent pour les droits humains comme Amina Bouâyach, Secrétaire Général de la FIDH,  Driss riss El Yazami, Président du CNDH et du CCME (tous les deux étaient membres de la Commission chargée de la révision de la Constitution). Il y a également des personnalités qui symbolisent l’émancipation et la réussite de la femme marocaine, telles que Nawal El Moutawakil, ancienne Championne olympique, ancienne ministre du sport et de la jeunesse, et vice-présidente de l’IOC en 2013, ou encore Miriem Bensalah Chaqroun, Présidente de la CGEM.

Mais cela ne pouvait se faire sans l’implication et la participation de professionnels du théâtre comme la comédienne émérite Sophia Hadi, la talentueuse Nadia Niazi, actrice de cinéma et de télévision, et enfin Momo, animateur sur plusieurs chaines de radio et télévision et organisateur du spectacle Boulevard.

 

Un mot de conclusion ?

 

Mme Amina Bouâyache prendra la parole à la fin de la pièce, pour une interactivité avec la salle. Je pense que ce sera un moment très enrichissant pour tous.

 

Propos recueillis
par Leila Ouazry

 

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Pourquoi le Maroc ?

 

Anna-Hammargren,-ambassadeur---Suède-au-MarocMadame Anna Hammargren, ambassadeur de la Suède au Maroc : La question de la femme est très persinente pour la Suède, un des pays les plus paritaires dans le monde. Ainsi, avons-nous pensé que c’est une excellente initiative pour commémorer deux siècles et demi de coopération entre le Maroc et la Suède, que de célébrer la Journée nationale de la femme, avec une pièce qui évoque la situation des femmes.  Le Maroc est en plein débat sur la condition des femmes, de grandes avancées ont été accomplies dans ce sens. Mais, il y a encore des choses à améliorer, il y a encore certaines réticences, certains blocages, … Notre objectif est d’amener les décideurs politiques à s’impliquer davantage dans cette quête d’égalité entre les hommes et les femmes. Il importe de savoir que la croissance économique est tributaire de la condition de la femme. Elle a un rôle à jouer sur le plan politique et économique. C’est pour cela que nous avons invité de haut responsables politiques, des juges, des universitaires, … pour venir voir la pièce. D’où une double présentation en franças et en arabe pour sensibiliser un maximum de gens. Nous avons également invité Mme Bassima Hakkaoui, ministre de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social, mais elle s’est excusée auprès de nous, parcequ’elle a d’autres impératifs.

N.B :La pièce sera joué les 09 (en arabe) et 10 octobre  (en français) à 19:30 à la salle Bahnini du Ministère de la Culture à Rabat. L’entrée est gratuite.

 

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Lancement de l’appel à candidatures pour le festival international du théâtre universitaire de Fès

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L’université Sidi Mohammed Ben Abdellah (USMBA) vient de lancer un appel à candidatures pour la participation à la 9ème édition du festival international du théâtre universitaire de Fès (FITUF), prévue du 6 au 10 mai prochain.

Les troupes nationales et internationales intéressées sont invitées à adresser leurs dossiers de candidature à la direction du festival avant le 30 mars 2014, date de rigueur.

Tribune de promotion de la créativité et de l’éducation à la citoyenneté et aux droits de l’Homme, selon l’USMBA qui l’organise, le FITUF cherche à favoriser la mise en place d’une plate-forme réunissant des dizaines d’étudiants-acteurs de diverses nationalités pour tisser des relations de culture et d’art.

C’est ainsi que chaque année des troupes universitaires internationales de différentes sensibilités participent au festival, couronné par le Grand Prix de Cheikh Abdul Aziz ben Humaid Al Nuaimi, président du théâtre Ajman aux Emirats arabes unis.

Réunissant des troupes des quatre coins du monde, le festival est devenu au fil des années un lieu d’échange et de dialogue entre cultures et civilisations.

Parallèlement à la compétition officielle, le FITUF programme à chaque édition des débats sur divers aspects de l’art théâtral, animés par des spécialistes en la matière, ainsi que des ateliers de formation théâtrale en mise en scène, en expression corporelle et en écriture théâtrale.

Le festival rend également hommage chaque année à une figure de la scène théâtrale nationale. (MAP)

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Spectacle : Hamza Filali fait son show

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A priori, rien ne le prédestinait à une carrière d’humoriste. Détenteur d’un master en Communication & Marketing à l’université de Dubaï, Hamza Filali a rapidement bifurqué pour se consacrer entièrement à sa passion. Il se fait rapidement remarquer par ses proches, amis et enseignants, pour son sens de l’humour, sa réplique facile, et sa capacité à détourner des situations sérieuses pour en faire des gags. Motivé par le succès que suscite son humour auprès de son entourage, Hamza cultive alors le besoin de partager sa passion avec un plus grand nombre de personnes. Ce besoin de partage que connaît chaque artiste nait tout naturellement chez lui. C’est donc le début de sa carrière d’humoriste confirmé, sur internet, avec sa mini-série qui tente de faire passer des messages sur des sujets de société, avec un ton comique. Le succès est au rendez-vous.  C’est un énorme buzz, qui lui vaudra une belle collaboration avec  Medi1 TV.  Il travaillera sur plusieurs émissions, telles ‘’Msalkhir’’ou ‘’Men dar l’dar’’. Il est actuellement chroniqueur-humoriste pour l’émission ‘’Jari Ya Jari’’, qui passe chaque vendredi en prime-time sur la même chaîne. Fort de ce succès, le jeune humoriste, en quête de nouvelles expériences  et de sensations fortes, veut aller à la rencontre du public. Il décide de monter sur les planches, d’être seul maître à bord, avec un «one man show». Il crée alors «Hadi Hyati» (c’est ma vie), un spectacle où il aborde des situations inspirées du quotidien des Marocains.

Co-écrit avec la star Abdelali Lamhar, alias Taliss, auteur de « L’couple » de Hassan El Fad, le spectacle sera en tournée à Casablanca, Rabat, Meknès, Fès et Tanger. La première présentation est prévue pour le 24 janvier au Megarama Casablanca. Le public est attendu pour un lâcher prise total. Le rire sera au rendez-vous ! Venez juger par vous-mêmes.

LO

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Entretien : «L’humour nécessite d’être continuellement à l’écoute de sa société»

 

La Nouvelle Tribune : Vous êtes en tournée pour présenter votre premier «One man show» dans plusieurs villes du Maroc, mais avant de parler de votre spectacle, pouvez-vous nous parler de vous ? Qui est Hamza Filali ?

Hamza Filali : Justement, c’est la question que je me pose depuis des années. Comme c’est difficile de parler de soi même, je dirais que je suis un jeune homme simple qui est en train de vivre son rêve, celui d’être humoriste.

 

Comment devient-on humoriste ? Est-ce un don inné, ou est-ce un métier comme un autre? C’est à dire, y a-t-il des moyens qui nous préparent à embrasser une carrière de ce genre ?

En fait c’est un mélange entre les deux. Le don seul ne suffit pas pour donner un bon produit, disons qu’il faut 20% de don et 80% de travail, de recherches et d’endurance pour savoir faire rire les gens.

 

Pensez-vous que c’est un métier facile, où l’on peut aisément percer, tout simplement parce que l’on a les compétences requises ? Sinon, quelle seraient les difficultés que l’on peut rencontrer en tant que jeune artiste, qui débarque dans le monde du showbiz ?

Effectivement l’humour est loin d’être un métier facile, tout simplement parce qu’il requiert une recherche permanente de l’autre pour arriver à le faire rire ; en d’autre termes, cela nécessite d’être continuellement à l’écoute de sa société pour espérer pouvoir en tirer certains de ses aspects anecdotiques.

Les difficultés consistent à pouvoir trouver sa place dans le microcosme  de l’humour au Maroc. Il faut être original, et ne pas oublier que tout est question de travail, de ne jamais perdre espoir, et de ne jamais attendre qu’on vous tende la main pour réaliser vos rêves.

 

Vous avez travaillé avec Abdelali Lamhar, alias Taliss, auteur de «L’couple» avec Hassan El Fad, pour votre spectacle qui s’intitule « Hadi Hyati ». Quels sont les sujets que vous y abordez ?

Tout d’abord, Abdelali Lamhar est un frère de cœur pour moi, et je dirais que c’est grâce à lui et à son expérience qu’aujourd’hui je suis convaincu que la scène est faite pour moi.

Dans Hadi Hyati, je me penche surtout sur les anecdotes les plus drôles du quotidien de tous les Marocains, mais qu’ils ne prennent jamais le temps d’analyser. Je critique, affirme, contredis et fais des jeux de mots qui reflètent non pas seulement ma vie mais celle de la majorité des Marocains.

 

A quelle cible s’adresse votre spectacle ?

Mon spectacle est « multi-cible », tout le monde aura sa part du gâteau.

 

Auriez-vous le trac, à J- 10 de votre première présentation ?

Le trac ?? Juste en entendant votre question je sens que je fais une hypoglycémie.

 

Entretien réalisé par Leila Ouazry

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Jeff Panacloc et Jean-Marc perdent le contrôle à Casablanca

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Le ventriloque Jeff Panacloc fait beaucoup parler de lui, suite au succès que connaît son spectacle «Jeff Panacloc perd le contrôle». Accompagné de sa marionnette, Jean-Marc, Jeff a décidé de revenir une deuxième fois au Maroc après «Le Marrakech du Rire», pour rencontrer son public marocain. La Nouvelle Tribune a profité de sa présence au Studio des Arts Vivants à Casablanca pour son spectacle pour lui poser quelques questions.

 

H.H : Parlez-nous de vos débuts, pourquoi avez-vous décidé de devenir ventriloque ?

Jeff Panacloc : J’ai commencé ma carrière en tant que magicien, mais j’ai rencontré le ventriloque français David Michel, qui était très connu durant les années 80, et c’est là que j’ai eu le déclic pour ce métier. J’ai découvert que moi aussi j’avais ce don, et j’ai décidé de devenir ventriloque.

Son personnage, Nestor le pingouin, a attiré mon attention, et je me suis lancé dans cette aventure en débutant dans les grands cabarets parisiens, lâchant tout ce que je faisais à côté.

Est-ce que c’est un don, où n’importe qui peut devenir ventriloque ?

Les deux cas peuvent amener à devenir ventriloque. J’ai découvert plus tard que j’avais ce don, mais j’imagine que n’importe qui peut le faire. Après il y a beaucoup de travail et d’exercices à faire et à comprendre, donc ce n’est pas tout le monde qui peut le faire.

Est-ce que le fait d’être avec une marionnette sur scène amène moins de stress ?

J’ai autant de stress qu’une personne qui fait du «one man show», un spectacle normal, mais je stress pour deux. Je montais sur scène tout seul avant, maintenant je monte avec lui, donc c’est la même chose.

Avoir cette marionnette vous permet-il de faire des blagues que vous n’auriez pas pu faire seul ?

C’est sûr, je pense que les autres humoristes aimeraient bien faire des blagues pareilles mais ne peuvent pas alors que moi je peux grâce à Jean-Marc.

J’en parle souvent avec des collègues humoristes, et ils m’ont confié que parfois ils veulent faire des blagues, mais ne peuvent pas se le permettre, car on va les cataloguer. Par contre, les gens ne vont pas dire que Jean-Marc est de droite ou de gauche. Je suis plus à l’aise avec Jean-Marc, mais ça va, je me soigne.

Êtes-vous attaché à votre marionnette comme on peut être attaché à un animal ?

Bien sûr, mais je crois que le public l’est encore plus.

Pourquoi le choix du nom Jean Marc ?

C’est parti d’une blague, mais c’est plus parce qu’on connaît tous quelqu’un qui s’appelle Jean-Marc. En même temps, je n’avais pas envie de l’appeler cacahuète ou je ne sais pas quoi.

Qu’est-ce qui vous a poussé à revenir au Maroc après le Marrakech du rire ?

En venant jouer l’année dernière à Marrakech, on s’est rendu compte que le public nous a appréciés un peu ici, et donc nous avons décidé de revenir rencontre à nouveau le public marocain.

Est-ce vous qui écrivez votre texte ?

Je suis content du texte que j’ai déjà, il est écrit depuis un an et demi, mais je réécris toujours en fonction de l’actualité, afin qu’il soit à jour, sinon il y a toujours de l’improvisation dans mes spectacles. Je n’aime pas la routine. Monter sur scène chaque soir pour dire la même chose à la même minute, je n’aime pas trop.

Je pense aussi aux gens qui viennent voir le spectacle plusieurs fois, j’ai envie qu’ils découvrent de nouvelles choses chaque soir sans s’ennuyer.

Pensez-vous vous détacher de Jean Marc un jour?

Faire un show seul, je ne pense pas, mais d’autres personnages à part Jean Marc verront surement le jour; Jean Marc sera toujours là car c’est la locomotive du show.

 

Entretien réalisé par Hajar Hamri

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Théâtre : « Bourguiba, dernière prison »

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En février, l’association culturelle AL MANAR sera en tournée au Maroc pour présenter la pièce de théâtre « Bourguiba,dernière prison », jouée par Raja Farhat et Amel Fargi. La pièce a déjà rencontré un franc succès dans les théâtres et les festivals de Tunisie et de France.

La performance du comédien et de sa partenaire, les images documentaires, invitent le public à un véritable voyage dans le XXe siècle tunisien, maghrébin, arabe et international, à travers les péripéties de la vie du leader résistant à la colonisation, ses victoires, ses défaites et son combat admirable pour les l’édification de l’Etat tunisien moderne.L’occasion pour Raja Farhat de porter les causes défendues par Bourguiba et sa contribution au développement de la Tunisie à travers la démocratie de l’enseignement, la relecture éclairée du Coran qui a redonné à la femme toute sa place dans la société tunisienne notamment par l’abolition de la polygamie et de la répudiation.

Raja Farhat, auteur et réalisateur de théâtre, de radio et de télévision, a grandement participé à l’évolution et l’émergence culturelle de la Tunisie. A l’origine de plusieurs festivals au Maghreb,en France, il a été le correspondant diplomatique d’agences et de journaux du Moyen Orient auprès de l’Union européenne avant d’assumer la Direction de la communication de l’Institut du Monde arabe à Paris.Il a au cours de sa vie occupé de nombreux postes à responsabilité dans le monde culturel arabe.

Désormais, il se consacre à sa nouvelle pièce : »Bourguiba, dernière prison ». Trois représentations seront données :
- à Casablanca le jeudi 13 février à 20H30 au théâtre Mohammed VI
- à Tanger le vendredi 21 février à 20H30 au théâtre du cinéma Rif
- à Rabat Le samedi 22 février à 20H30 à l’Auditorium de la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc

Pour réserver vos tickets, contactez :
Agence Precom : 05 22 23 66 50 / 05 22 23 66 81
Meriem SENHADJI : 06 61 42 03 29

LNT

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Le Syndicat marocain du théâtre appelle à une restructuration réelle du théâtre

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Comme à chaque célébration de la journée mondiale du théâtre, qui coïncide avec le 27 mars, le Syndicat marocain du théâtre a lancé son message destiné à défendre les acquis et les aspirations des professionnels pour un théâtre structuré.

« Un théâtre qui ne rabaisse pas l’art, redonne une certaine place à l’artiste et pousse intelligemment le public à réfléchir et réagir » comme le prône, dans un communiqué, ce syndicat qui propose 11 recommandations pour une réelle mise à niveau de cet art majeur qui se propose, comme le disait si bien Molière, de « corriger les vices des hommes tout en les divertissant ».

Il s’agit, entre autres, de l’institutionnalisation du théâtre par le biais de lois qui régissent la pratique théâtrale dans le pays et reconnaissent au théâtre un rôle de premier plan dans l’émancipation de la société et la promotion de l’ensemble des composantes de la culture nationale. Sur ce registre, le Syndicat appelle à l’élaboration d’une véritable stratégie qui promeut toutes les variétés de la création théâtrale tant dans le milieu urbain que rural.

Autres recommandations: la réhabilitation et la valorisation du statut des comédiens et de l’ensemble des professionnels du théâtre par le biais de normes et de lois spécifiques, la construction de nouveaux théâtres partout dans le Royaume dans le cadre d’un partenariat public-privé ainsi que l’introduction dans les différents cycles de l’enseignement, depuis le primaire, d’un programme dédié à cet art.

Le syndicat plaide également pour l’unification des efforts de l’ensemble des intervenants, notamment les syndicats et les troupes, en vue de consolider les acquis et défendre les revendications légitimes des professionnels du théâtre.

C’est à Vienne en 1961, lors du 9ème congrès mondial de l’Institut international du théâtre (IIT), que la journée mondiale du théâtre fut lancée sur proposition du romancier et dramaturge finnois Arvi Kivimaa (1904-1984).

Depuis 1962, cette journée est célébrée le 27 mars de chaque année par les centres nationaux de l’IIT, basés dans une centaine de pays, et la communauté théâtrale dans le monde.

Chaque année, l’IIT, une ONG créée en 1948 à l’initiative de l’UNESCO, choisit une personnalité de l’univers du théâtre ou une autre figure connue pour ses qualités humaines et intellectuelles ainsi que pour sa sensibilité aux valeurs de la paix et de l’amitié entre les peuples et ce, pour délivrer un message international résumant sa réflexion sur le thème du théâtre et de la paix entre les peuples. L’auteur du premier message international en 1962 fut Jean Cocteau, un « touche-à-tout » de génie, à la fois artiste-peintre, dramaturge, dessinateur et cinéaste.

Cette année, l’auteur de ce message diffusé dans une vingtaine de langues sera l’auteur Sud-Africain Brett Bailley qui est aussi dramaturge, designer, metteur en scène et plasticien

LNT
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Interview avec Jamel Debouzze pour la 16ème édition de Mazagan Nights

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Dans le cadre de Mazagan Nights, le Mazagan Beach & Golf Resort a accueilli, lors de sa 16e édition, le one-man show « Tout sur Jamel », de Jamel Debouzze.
Après six ans, Jamel Debouzze revient au one-man show. Dans ce nouveau spectacle, l’artiste fait une rétrospective de toutes les étapes de sa vie, ses débuts, son enfance, son mariage ainsi que la paternité. Une heure et demie de fous rires et de partage. La Nouvelle Tribune y était.

Entretien :

La Nouvelle Tribune : Que représente pour vous le fait d’être présent à El Jadida ?

C’est toujours un grand plaisir de rencontrer les Marocains, ce sont eux qui m’ont permis de jouer le premier jour. Je suis fière d’être Marocain, et c’est le seul public qui discute avec moi quand je suis sur scène. Je vous jure, j’ai joué un peu partout, mais le public marocain reste très proche de mon coeur.
Je visite El Jadida pour la première fois de ma vie. Je viens de découvrir cette ville magnifique, et je viens aussi de découvrir la cité portugaise, qui est un endroit sublime qui a autant de potentiel que la ville d’Essaouira, mais je ne comprends pas pourquoi les touristes ne connaissent pas cet endroit.

Y a-t-il d’autres artistes dans votre famille, à part vous ?

Oui, bien sûr, mais il n’y a que moi qui connais ces artistes ! Chacun est artiste dans son genre ; mon grand-père était commerçant, et pour moi, c’était un grand artiste dans sa façon de persuader les gens d’acheter sa marchandise. Ma mère, elle, est la plus grande artiste de la famille. Je l’observais depuis tout petit : comment elle faisait rire les gens qui venaient nous rendre visite, comment les voisines se rassemblaient autour d’elle, et comment elle dramatisait les choses à la maison… tout cela est une forme artistique.
Allez-vous soutenir vos enfants si l’un d’eux veut être artiste?

La vérité, j’aurais peur que mes enfants soient artistes, ce n’est pas facile. C’est un métier très rude, comme tout le monde sait, mais s’ils décident de faire ce choix, bien sûr que je vais les soutenir.

Comment avez-vous vécu le film «la marche»?
C’est un film dont je suis très fière car il raconte notre histoire, nous fils d’immigrés. C’est bien dommage qu’il n’ait pas eu d’échos.

Que reste-t-il des Marocains dans votre art ?

Ce sont mes origines, c’est ma culture, mais en même temps, je ne choisis pas entre le Maroc et la France, je ne veux pas définir qui je suis. Mes spectacles sont en français, mais j’utilise souvent d’autres mots, en plus des mots arabes. Tous les jours je suis marocain, et ça se voit en plus, j’ai une tête de Marocain. Le Maroc occupe une grande partie dans mon coeur, laquelle, je ne sais pas!
Pourquoi ne pas monter un Jamel Comédie club au Maroc?
C’est ce que l’on a essayé de faire à Marrakech avec Eko, Miz et Youssef Ksiyer, c’est la même démarche. Mon rêve est de monter un Jamel Comédie Club à Casablanca, car j’estime qu’il y a beaucoup de potentiel, et je trouve que c’est vraiment bizarre que la jeunesse marocaine n’ait pas de portée. Je cherche un endroit à Casablanca ; d’ailleurs j’appelle les partenaires, car on a besoin de relais, je veux continuer cette histoire avec le Maroc.

Pourquoi le prix de votre spectacle est-il cher?
Je ne suis pas cher, mais au Maroc, il n’y a pas de théâtre pour accueillir un maximum de gens. 600 places de mon spectacle sont offertes. Plus on a de places, plus on baisse le prix, et c’est le cas quand je joue au Zénith. Je fais des places à 20 euros, et parfois à 15 euros, mais là, c’est spécial, c’est un spectacle privé. D’ailleurs, on a besoin d’une salle correcte de spectacles internationaux au Maroc, et non pas de mettre les stars dans des espaces ouverts à chaque fois.
Propos recueillis par Hajar Hamri

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Les Molières font leur « come back », les intermittents aussi

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La 26e cérémonie des Molières a décerné lundi soir 17 prix dans l’unité retrouvée, après trois ans de brouille au sein du théâtre privé, lors d’une soirée diffusée sur France 2 où la question des intermittents du spectacle a occupé le devant de la scène.

Nicolas Bedos a animé une cérémonie truffée de sketches avec un humour parfois ravageur, comme lorsqu’il a évoqué le « pot de départ de Muriel Mayette », dont le mandat à la Comédie-Française doit être renouvelé ou non d’ici l’été.

Parmi les vedettes présentes au Théâtre des Folies-Bergère, Denis Podalydès impayable en vieillard indigne, Florence Foresti en minette survoltée, Yvan Attal et Elsa Zylberstein en dépressifs chroniques… sans oublier Guy Bedos père, venu pester contre le fiston.

Michel Bouquet, 88 ans, a été longuement applaudi par la salle lorsque Fabrice Luchini lui a remis un Molière d’honneur.

Les prix de meilleur spectacle de l’année ont récompensé pour le théâtre public « Paroles Gelées », l’inventive adaptation de Rabelais par Jean Bellorini et pour le privé, « Le Père » de Florian Zeller, qui évoque avec délicatesse la maladie d’Alzheimer avec Robert Hirsch (meilleur comédien) et Isabelle Gélinas (meilleure comédienne).


Alexis Michalik, auteur à 31 ans de deux pièces, « Le cercle des Illusionnistes » et « Le Porteur d’histoire » a remporté une moisson de prix (auteur, metteur en scène du théâtre privé, révélation féminine pour l’actrice Jeanne Arenes).

Dans le théâtre public, c’est le jeune metteur en scène Jean Bellorini qui sort du rang, avec les prix du mise en scène et de meilleure pièce. Il se trouvait lundi soir à Ramallah en Palestine où jouait sa première pièce, « Tempête sous un crâne ».

Philippe Torreton, magnifique interprète de « Cyrano de Bergerac » mis en scène par Dominique Pitoiset (actuellement à l’Odéon) a reçu le prix du meilleur comédien. Il a dédié son prix aux intermittents, jugeant « lamentable de devoir le faire sous un gouvernement socialiste », sous les yeux de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, présente dans la salle.

- Menace sur les festivals -

Le palmarès a affirmé des choix originaux, notamment pour le prix de la meilleure comédienne où Valérie Dréville (« Les Revenants » de Thomas Ostermeier) l’a emporté face au « monstre sacré » Isabelle Huppert (pour « Les fausses confidences »).

Valérie Dréville a spontanément évoqué la « précarité » et la « pauvreté intellectuelle » qui frappent la profession, demandant à Aurélie Filippetti « de tout mettre en oeuvre pour que le gouvernement n’agrée pas l’accord du 22 mars » qui modifie le régime des intermittents du spectacle.

Un peu plus tard, le comédien Nicolas Bouchaud a pris la parole officiellement cette fois au nom des intermittents pour exiger un engagement du ministre du Travail François Rebsamen à ne pas agréer l’accord, agitant la menace d’une grève dès le lendemain au Printemps des comédiens, le grand festival de théâtre de Montpellier.

Les Molières, remontés dans la précipitation après trois ans d’absence, ont « oublié » plusieurs pièces marquantes, comme « Savannah Bay » donné à L’Atelier avec Emmanuelle Riva, « Le Roi Lear » avec Serge Merlin, « Les particules élémentaires » mises en scène par Julien Gosselin, ou encore « Le Tartuffe » de Luc Bondy. Aucun spectacle de la Comédie-Française n’était en sélection.

Les organisateurs se félicitaient toutefois d’avoir réussi à remonter les prix, dont le théâtre a bien besoin en période de crise. C’est Jean-Marc Dumontet, président du bureau des Molières et directeur de 4 salles à Paris qui a pris son bâton de pèlerin il y a quelques mois pour réconcilier les uns et les autres. La défection de 29 directeurs de théâtres privés, mécontents de la sélection, avait entraîné la disparition des Molières en 2011.

L’audimat de l’émission de lundi soir sera sans doute déterminant pour la relance des Molières dans leur format habituel l’an prochain, avec une soirée entière, comprenant la cérémonie et une pièce de théâtre.

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Gad, le grand retour !

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Cinq ans après sa dernière prestation dans sa ville natale de Casablanca, l’humoriste Gad El Maleh a pleinement réussi son come back lors de la première soirée de ses deux prestations programmées dans la métropole économique.

Et ce succès, franc, massif, indiscutable, n’a pas été réussi dans la « petite » salle du Mégarama aux huit cents places assises, mais dans celle du complexe sportif couvert Mohammed V qui peut accueillir plusieurs milliers de personnes. Ordonnés et guidés par une organisation parfaite, ce sont donc plus de cinq mille fans qui sont venus applaudir, acclamer leur « Marocain expatrié préféré », Gad, le fils de Casa, qui a montré mardi soir qu’il n’avait rien perdu de sa verve, de sa gouaille, de sa capacité extraordinaire d’improvisation, et de son splendide attachement à sa ville, son pays, mais aussi aux valeurs qui font l’identité commune des Marocains.

Car le Gad cuvée casablancaise 2014 a retrouvé ses premières amours, sa formidable aptitude à traduire la réalité quotidienne d’une ville comme Casablanca, avec ses trottoirs si défoncés et sa circulation urbaine si chaotique que « les Casablancais seront bientôt les seuls piétons au monde à mettre une ceinture de sécurité », ses expressions tirées de ce dialectal qu’il connaît si bien comme « El Guerrab », pour dénommer le tramway, ou encore sa faculté tant appréciée du public casablancais à imiter l’accent fassi.
Saluant au passage toutes les grandes villes du Royaume, annonçant une prochaine tournée à l’échelle nationale, Gad s’est malicieusement gaussé de Rabat et de sa supposée froideur, au grand ravissement des « Casaouis », mais il a également fait applaudir Jamel Debbouze et son « Marrakech du rire », tandis que la salle ovationnait les noms des humoristes locaux que « le nouveau prince de Monaco » (en tout cas pour les Marocains), citait un à un, en un amical hommage à des artistes appréciés comme Hanane El Fadili, Hassan El Fad, Ksir, etc.
Bien évidemment et dans sa pure tradition, « la rangée du premier rang » n’a guère été épargnée, comme si Gad voulait nous rappeler et se rappeler ses origines populaires, « du milieu », sans pour autant verser dans l’apologie de « la lutte des classes »…

L’humoriste humaniste

Improvisant à tout crin, avec une connaissance parfaite des « dernières tendances et phénomènes sociaux actuels (le tcharmil), Gad a tenu la scène pendant deux heures quasiment, clôturant son one-man show par un duo « hard rock » avec l’excellente Oum et un quatuor constitué de musiciens de choc, nous démontrant encore une fois qu’il pouvait également se poser tout à la fois en rocker et en crooner !
Mais, au-delà de ses blagues, de son clin d’œil à Derb Ghalef, (le piratage), Gad El Maleh a tenu à faire passer des messages qui n’avaient rien de subliminaux et qui ont conféré à son spectacle une hauteur qui fait de lui un homme de son temps, un humaniste, un esprit universel qui force l’admiration.
Gad, tout en rires et en sourires, a sublimé mardi soir la tolérance, en évoquant avec finesse et humour les trois religions monothéistes, grâce à son sens de l’observation inégalable, de la babouche à la kipa, en passant par les têtes dénudées des catholiques à l’office. Il a cité le Pape et le Dalaï Lama, évoqué les bouddhistes et les athées, parlant de générosité, de don de soi…
Gad, tout en rires et en sourires, a magnifié, mardi soir, la réelle capacité d’adaptation des Marocains, soulignant leur présence aux quatre coins du monde et leur aptitude à s’insérer sans peine dans des environnements nouveaux (le taxi driver de New York). Comme s’il voulait montrer à la salle que l’artiste international qu’il est devenu, résidant à Paris, côtoyant à Monaco les familles princières les plus anciennes d’Europe, tournant à Hollywood avec Steven Spielberg, n’en est pas moins, comme nous tous, un Marocain, un fils de ce pays, de cette ville, Casablanca, qu’il salua à maintes reprises durant sa belle prestation.

Et ce soir-là, avec l’usage répété du dialectal, les formules proches du quotidien de tous, c’est l’identité marocaine, la sienne, la nôtre qu’il a glorifiée.
Gad, enfin, tout en rires et en sourires, a donné la plus belle leçon qui soit d’humilité et de respect des valeurs fondatrices de la société marocaine, celle de reconnaissance du rôle de la famille, des parents, (Ridat al Oualidine), des traditions et us qu’il continue de partager avec ses concitoyens.
Gad, en ce 17 juin 2014, a porté au plus haut sa marocanité qui ne se comprend et ne s’explique que par l’universalité du message qu’il porte avec tant de brio.
Gad a magnifiquement rempli son contrat, celui de prouver qu’il était fidèle à lui-même, à ses racines, à sa famille et son peuple, mais dans la projection que la vie lui a permis d’accomplir, celle d’un grand artiste de portée, de qualité et de rayonnement mondial.

Bazz ya ould el bled !

Fahd YATA

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Une enveloppe financière de 1,810 MDH destinée au soutien du théâtre

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Le ministère de la Culture a consacré une enveloppe financière de 1,810 million de dirhams (MDH) au soutien du théâtre, dans le cadre de la deuxième édition du programme de soutien aux projets artistiques et culturels du théâtre, au titre de l’exercice 2013/2014.

Il avait, en outre alloué 905.000 DH au soutien des projets théâtraux au titre de la première édition, dont les résultats avaient été annoncés en juin dernier.

Selon un communiqué du ministère, la commission compétente a distribué l’aide après l’étude de 65 dossiers intéressant quatre domaines, dont le soutien aux tournées théâtrales (13) les résidences artistiques et les ateliers de formation (6) l’organisation et la participation à des festivals et à des pièces de théâtre (10) et le théâtre de rue (03).

La commission a ainsi alloué 1,155 MDH au soutien des tournées théâtrales, 175.000 DH aux résidences artistiques et aux ateliers de formation, 330.000 à l’organisation et à la participation à des festivals et des événements théâtraux et 150.000 au profit du théâtre de rue.

Présidée par l’actrice Naima Lemcherki, la commission comprend Hafida Khouyi, Mohamed Benhsayen, Aziz El Fadili, Esserout Esghir, Abdelmajid Fenich, Fouad Azeroual et Said Naji.

LNT

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Le frère ennemi, le théâtre au service de la mémoire

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Après Le feu sur la montagne en hommage à l’œuvre de Jocelyne et Abdellatif Laâbi qui a remporté un franc succès, le collectif des 3 mulets poursuit son travail de réflexion sur théâtre et mémoire avec Le frère ennemi, une commande d’écriture à Fouad Laroui, un des grands noms de la littérature marocaine d’expression française, prix Goncourt de la nouvelle en 2013.

Un jeune couple parisien, moderne, branché, actif… Il est informaticien, brillant ; elle enseigne avec passion. Ils ont chacun leurs amis, leurs fréquentations. Et puis un jour, un grain de sable se glisse dans le mécanisme du couple : le ministère de la défense l’écarte d’un projet ultra-sensible. C’est qu’il s’appelle Ali et qu’il est d’origine marocaine… Comment réagira-t-il ? Comment vivra-t-elle cet épisode de leur vie ? Le Frère ennemi

Ce texte inédit, qui renvoie au dialogue France/Maroc, aborde la question de l’identité souvent présente dans l’œuvre de l’auteur. On y retrouve la même bienveillance, le même humour et le même ton à la fois conciliant et caustique qui font la marque de cet écrivain atypique.

Un théâtre pour une parole vivante

Le collectif des 3 Mulets, travaillant de part et d’autre de la Méditerranée, restitue une parole vivante dans un constant souci d’échanges, racontant des histoires particulières pour mieux atteindre l’universel.

Un collectif au service de textes forts, d’aujourd’hui mais parlant aussi d’hier. Des textes d’où surgit une histoire commune, un héritage commun porté sur scène. L’identité et la quête de l’individu : c’est à partir de cette thématique que nous avons passé commande à Fouad Laroui. Peut-être pour faire de notre théâtre le lieu de l’entre-deux et de la réflexion. Pour partir de nous et nous retrouver ailleurs, à des endroits où nous pourrons nous reconnaître, car nous faisons tous un jour l’expérience de l’étrange, ou l’expérience de se retrouver étranger dans une situation quelconque, la plus banale soit elle. L’identité donc, ou ce qu’il en reste après une longue absence, un long voyage, un interminable exil. L’identité ou la reconstruction de soi dans un ailleurs familier ou hostile.

 

Comédiens : Malek Akhmiss, , Claire Cahen, Boutaïna,El Fekkak et Ali Esmili

Scénographie : Tarik Ribh

Lumière : Magali Larché

Costume : Benjamin Moreau

Administration : Bérangère de Grandpré

C. de Presse

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Ouverture de la saison théâtrale 2014-2015 par diverses activités artistiques

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Le ministère de la Culture a annoncé l’ouverture de la saison théâtrale 2014-2015 dans les différentes villes et régions du Royaume par l’organisation de diverses activités culturelles et artistiques.

Ces activités incluent des présentations théâtrales à l’adresse des enfants et du grand public, des hommages à des figures marquantes de la scène théâtrale nationale, ainsi que la signature de nouveaux ouvrages de théâtre, indique un communiqué du ministère.

Et d’ajouter que ces activités seront réparties tout au long du mois d’octobre prochain sur différents centres culturels, théâtres et salles d’exposition, précisant que le Théâtre national Mohammed V et la salle Bahnini abriteront le programme officiel.

Le Théâtre national Mohammed V accueillera ainsi, le 11 octobre, une cérémonie officielle ponctuée par un hommage aux artistes Ahmed Naji et Naima Loudani, avant d’abriter, les jours suivants, la présentation de plusieurs pièces théâtrales telles « Al Abir » de la troupe « Visage » et « Nayda » de la troupe « Trass des Arts ».

 

LNT
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Spectacle : L’opéra Macbeth directement retransmis de New York

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Fort du succès que connaît l’opération de la transmission directe des spectacles The Metropolitan Opera de New York, depuis son lancement au cours de l’année dernière, le cinéma Rif rempile pour une nouvelle saison. Un programme varié, avec des opéras de gros calibre, enchantera le public. C’est Macbeth, inspiré de la tragédie de Shakespeare, qui ouvre le bal, le samedi 11  octobre.  L’opéra met en scène une  histoire qui se passe au 11ème siecle. Des sorcières maléfiques prédisent à Macbeth, noble écossais, qu’il deviendra roi d’Ecosse. Sa femme fait pression sur lui pour presser le présage et assassiner l’actuel roi ainsi que tous ses rivaux. Commence alors une véritable descente aux enfers pour Macbeth. Le pouvoir, le sang, la mort, l’avarice, le désir, le surnaturel, s’enchevêtrent dans les quatre actes de cet opéra.

Cette transmission se fait grâce à la volonté de salles de cinéma dans plusieurs pays du monde et  d’InternetMetropolitan Opera (Met) de rendre ses spectacles accessibles à un public plus large. Depuis 2006, ses spectacles sont retransmis, directement,  via satellites et internet, dans plusieurs pays du monde. Les représentations sont retransmises pour couvrir 54 pays, en utilisant 10 caméras ainsi que 6 satellites.

Rendez-vous le samedi à 17h55 au cinéma Rif.

 

MACBETH

Musique Giuseppe Verdi

Direction musicale Fabio Luisi

Mise en scène Adrian Noble

Distribution Anna Netrebko (Lady Macbeth), Joseph Calleja (Macduff), Željko Lučić (Macbeth), René Pape (Banquo)

Opéra en italien sous-titré

 

 

Tarifs des billets

Balcon 250 Dhs

Orchestre 150 Dhs

Etudiants 100 Dhs

 

LNT

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